dimanche 16 août 2009

RICHARD LONG - Tate Britain



Tate Britain,
3 June – 6 September 2009

This major exhibition is Richard
Long's first survey in London for eighteen years and is a unique opportunity to understand afresh the artist's radical rethinking of the relationship between art and landscape.

Long's work comes from his love of nature and through the experience of making solitary walks. These take him through rural and remote areas in Britain, or as far afield as the plains of Canada, Mongolia and Bolivia. Long never makes significant alterations to the landscapes he passes through. Instead he marks the ground or adjusts the natural features of a place by up-ending stones for example, or making simple traces. He usually works in the landscape but sometimes uses natural materials in the gallery. His work explores relationships between time, distance, geography, measurement and movement.
Featuring over 80 works, Heaven and Earth includes sculptures, large-scale mud wall works, and new photographic and text works documenting walks around the world, plus a big selection of the artists' books, postcards and other printed matter.



dimanche 2 août 2009

Le paysage sublimé à CERET

JEAN LE GAC - La grande bibliothèque -



EXPOSITION JEAN LE GAC
"La grande bibliothèque"
Jean Le Gac
Jean Le Gac, on s'en souvient, a ouvert dans les années 1970, avec le mouvement du Narrative Art, un nouveau chapitre de l’histoire de la peinture.
Puis plus tard un autre encore, dans lequel le Peintre sera le héros d’un roman dont les toiles sont le décor. Joueur comme pas deux, le "peintre/sujet" se promène dans sa propre oeuvre depuis bien longtemps. Celle-ci est bavarde, jubilatoire et contient sa dose d'humour.Depuis 2002, entre fiction et confession, Jean Le Gac nous fait entrer dans ses bibliothèques. Il peint et dessine des livres plus grands que nature. Toujours présentés sur la tranche comme dans un rayonnage, ils ont été lus et relus. Leur dos sont plus ou moins cassés, leurs couvertures plus ou moins savetées et écornées. On repère des ouvrages de la littérature, "En lisant, en écrivant" de Julien Gracq , des inventions, "Les Adieux "de Mac Gac, les éditeurs préférés du peintre, Minuit, Bourgois, Le Masque... Si les livres ainsi présentés renvoient à une réalité, celle des librairies, des bibliothèques privées ou publiques, en arrière-plan, les illustrations surdimensionnées, quant à elles, nous emportent dans l'imaginaire romanesque de l'artiste. On partage les premières émotions enthousiastes d'un jeune lecteur découvrant les récits merveilleux d'aventures improbables, plus vraies pourtant que la réalité de son environnement.
Car les bibliothèques de ce "peintre de roman" déroulent en toute simplicité l'histoire d'un apprentissage. Elles montrent le parcours d'un lecteur. Il naît à la littérature en se gavant des aventures de héros de papier qui triomphent d'une multitude d'épreuves, d'une foule d'obstacles. Il va grandir au péril des textes y découvrir des valeurs, des horizons nouveaux. Les événements fictifs contenus dans les chers ouvrages ont une portée symbolique. La lecture est un rite. La maturité venue, le peintre grâce au jeu du double, remplit lui-même le rôle du passeur. L'oeuvre plastique devient récit initiatique.
« Bientôt des noms ici ne diront plus rien. L’art fait ainsi, beaucoup de vagues pour un peu d’écume vite bue par le sable ».
Les Bibliothèques sont ainsi également, une tentative de sauvegarder non seulement la mémoire des auteurs, des titres, de la fonction remplie par les livres dans une existence mais plus particulièrement encore, la manifestation du désir de partager l'expérience d'un lecteur heureux. Le bonheur dont on parle n'est pas un contentement béat, mais un état complexe qui retient des pluies d'enchantements, de délectations et se souvient des flaques d'angoisse semées par le doute. A l'instar de Rimbaud qui se demandait si la vraie vie n'était pas ailleurs, Jean Le Gac nous confie l'expression de sa perplexité dans "Enterré vivant". Sur cette grande image, on voit la tête aux yeux écarquillés et inquiets, d'un homme enseveli au centre d'un paysage désert et sans nom. Derrière lui la silhouette d'un enfant à l'inverse "tout en jambes" (affaire de cadrage), devant lui mais sur un autre plan, des livres géants, enfin une légende très "B.D." : "- On m'enterra jusqu'au cou". La mobilité du corps est perdue, mais l'homme est libre de rêver, de désirer. Son regard est dirigé vers le livre estampillé d'un magnifique phare, métaphore lumineuse de ce qui balise les côtes, guide et protège le navigateur. «La Grande bibliothèque» de Jean Le Gac dans son déploiement est à l'image de la vie, pleine de possibles et d'inachevé. Chaque livre qu'elle offre est une haute tour qui débordent des d'images d'une mythologie moderne. L'artiste affabulateur et malicieux glisse du quotidien à l'insolite, du réel à l'illusoire. Dans son espace-temps les signes et les souvenirs des différentes périodes se mêlent, travaillent ensemble et s'enchantent. Le talent du peintre autorise la transmission sur grand écran du bonheur impalpable qui l'habille et l'habite auquel s'ajoute un soupçon d'inquiétude existentielle. "Relectures" présente durant l'été au Domaine du Dourven à Loquémeau, la série d'immenses dessins formant «La Grande bibliothèque». Le titre de l'exposition dédiée selon Jean Le Gac, à cette cause perdue qu'est pour lui le dessin d'imitation peut être compris comme un principe, une méthode et une déclaration de l'artiste. Lire est insuffisant. Relire, c'est s'abandonner au plaisir de la littérature, confirmer ses choix, développer et approfondir sa connaissance. Mais, relire pour le peintre, c'est déjà réécrire, c'est à dire transposer, renouveler, focaliser, dilater ou prolonger. «La Grande bibliothèque» de Jean Le Gac est une allégorie de la création rendue possible par le processus de "relectures" et dont la génèse est dans les images que l'on se forme enfant.Catherine Plassart «La Grande bibliothèque» a été présentée pour la première fois en 2007 lors d’une exposition à l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine de Caen (IMEC). Jean Le Gac
Dans le catalogue de l’exposition Jean Le Gac décrit ainsi cette série :
« Moi, PEINTRE, vacciné de longue date, ce serait drôle qu’après tous les avatars survenus dans le monde de l’art, et suivant ma première impulsion, j’en sois encore à défendre une cause perdue : le dessin. L’avouerai-je, c’est au dessin d’imitation que je pense plus qu’au dessin d’artiste, qu’au griffonnage, gribouillage, gribouillis. Dans le dessin d’imitation j’aime la maîtrise, l’oubli de soi et du style, la concentration qu’il exige, qui dirigent tout mon corps vers ma main. Sans doute dans cette préférence entre le souvenir de mon vieux titre de professeur de dessin, qui me force à aimer ce qui fut : le voir avec la main. […] J’irai même jusqu’à dire que je ne suis pas peintre. J’ai abandonné définitivement cette idée il y a très longtemps. J'assume un personnage : le « peintre ». Je fais des œuvres pour lui. Je suis sa petite main, rien de plus. Aussi je peux, comme ces derniers temps, pour en rester à notre sujet, dessiner des bibliothèques géantes avec l’intention de cacher sur les rayons un polar, Le peintre a disparu. Entre nous, il n’y a rien dans ce livre au-delà d’un titre de la collection « Le Masque ». Je ne l’ai pas choisi pour son contenu ».Jean Le Gac
photos :
1) La grande bibliothèque 1, 2006, 350x420cm. Dessin, fusain, mine de plomb sur papier. © Jean Le Gac
2) La grande bibliothèque 6 (avec enterré vivant), 2007, 330x630 cm. Dessin, fusain, mine de plomb sur papier. © Jean Le Gac
3) La grande Bibliothèque 5, 2007, Fusain, mine de plomb et aquarelle sur papier, 316 x 412 cm, © Jean Le Gac
© photographe Agnès Le Gac-Arinto
EXPOSITIONS "Relectures" - La Grande Bibliothèque de Jean Le Gac
du 4 juillet au 4 novembre 2009 au Domaine du Dourven - 22300 Trédrez-Locquémeau
galeriedudourven@oddc22.com - 02 96 35 21 42 - www.oddc22.com
ouvert du 4 juillet au 30 août tous les jours sauf le lundi, de 15h à 19h
ensuite les samedis, dimanches et jours fériés de 15h à 19h
Jean Le Gac
L’effraction douce de Jean Le Gac
Contrepoints contemporains à l’exposition Picasso-Cézanne
Exposition du 2 mai au 26 juillet 2009Musée des Tapisseries28, Place des Martyrs de la Résistance13100 AIX EN PROVENCETel : 04 42 23 09 91 ouvert tous les jours de 10h à 18h, fermé le mardiEn contrepoint à l’exposition Picasso du Musée Granet, Jean Le Gac porte un regard sur les œuvres du maître. L’exposition est construite autour de la nouvelle série des « Demoiselles d’Avignon » qui comprend une douzaine d’œuvres, et la prolongeant par une série inédite de « Natures Mortes ». Vingt et une œuvres dont certaines de très grand format, face à face avec les tapisseries des 17ème et 18ème siècles. « Dans la peinture de Jean Le Gac, il y a quelque chose de fondamentalement archéologique : lui comme moi, nous sommes des chiffonniers du passé.» Laurent Oliviervoir aussi : notre fiche bio-bibliographique
Jean Le Gac

Catherine Plassart -

Vous pouvez voir cet article dans sa forme originale, dans
"Les dossiers de l'été 2009" de ART POINT FRANCE
et vous inscrire à la lettre d'info sur : http://www.artpointfrance.info/

"LA COOPERATIVE" - ESPACE D'ART CONTEMPORAIN et de LITTERATURE de MONTOLIEU


La Bibliothèque d'Urcée


L'exposition consacrée à Gérard Titus-Carmel, "La Bibliothèque d'Urcée", est présentée du 13 juin au 23 août 2009 à La Coopérative, centre d'Art et de Littérature de Montolieu, village du livre. La Coopérative, a pour vocation la valorisation de l'art contemporain et de la poésie. C'est un vaste espace qui abrite une relation privilégiée qui existe entre les arts plastiques et la littérature.C'est donc dans ce rapport entre peinture et littérature que "La Bibliothèque d'Urcée" naît, « d'un large trait horizontal jusqu'à la dernière balafre, sur le mur des métamorphoses. »1 Gérard Titus-Carmel met en parallèle le cheminement de sa peinture aux premiers tracés de la construction d'une page d'écriture à venir.

La Bibliothèque d'Urcée comporte cent œuvres et est composée de dix départements : Le Département des Ocres, Le Département des Craies, Le Département des Ombres, Le Département des Bribes & Fragments, Le Département des Papiers d’Orient, Le Département des Encres, Le Département des Traces & Empreintes, Le Département des Pastels à la cire, Le Département des Imprimés, Le Département des Fusains seuls.


"La Bibliothèque d’Urcée"* Où penchent les lignes

« Un beau jour, tracer d’un seul geste un large trait horizontal, autoritaire et comme définitif, en haut d’une grande feuille de vélin blanc tendue sur le mur des métamorphoses. Puis dans le même élan, doublant cette première balafre, une autre ligne, suivie d’une autre, et d’une autre encore, toutes plus ou moins parallèles, jusqu’au bas du papier, ou presque. Ce serait comme des lignes de portée, ou comme des étagères.Cependant le mouvement naturel du bras, emporté par sa fougue mais arrivé plus tôt que prévu au bout de sa course, donnera à ce réseau de lignes un petit air penché qui, sans être tout à fait désagréable, ruine d’emblée l’organisation stricte d’une bibliothèque.D’ailleurs, en est-ce vraiment une qui est en train de se monter là, dans la blancheur ?Peut être ne sont-ce que les premiers tracés de construction d’une page d’écriture à venir, un geste simple pour dresser le fouillis de la langue qu’on va débiter en bûchettes et classer consciencieusement dans cet espace divisé par séquences et en bandes inégales, hachées de petits bâtons verticaux, tassés et muets comme des livres ? Ou la préparation d’un papier à musique sur quoi une main fiévreuse accrochera un désordre de stries et de taches, qu’on lira comme la transcription d’un chant « digne de plaire à Dieu » ? Partition de la jubilation inarticulée, page d’un texte réduit à la graphie des premiers bâtons, glyphes, cannelures, traits rangés sur le mur pour compter les jours…Et cela, aussi : répertoire de coches, scarifications, marques et griffures, pour faire rendre gorge au papier muet, à sa surface aveugle. Et peigner, labourer, herser, tresser, aligner, compter. Caler les rangées, saturer le dessin. Puis, avant de fixer, passer un coup de chiffon sur la suie du fusain, comme on époussette les étagères, en prenant soin des beaux livres. En faisant bien attention qu’avec le temps une sournoise fatigue n’ait pas poussé notre solitude au bout du rayon. Là où penchent les lignes… »

Le 15 août 2007, jour qui penche, lui aussi…

Gérard Titus-Carmel

*Texte de Gérard Titus-Carmel "La Bibliothèque d'Urcée", "Où penchent les lignes"




Communiqué du Centre National des Arts Plastiques

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Exposition Titus-Carmel vu par le journal L'INDEPENDANT

Clin d'oeil complice entre le Centre d'Art et de Littérature Contemporaine et le Village du Livre ? Sûrement, depuis que la Bibliothèque d'Urcée de Gérard Titus-Carmel est accrochée à la Coopérative. Avec près de cent toiles exposées c'est une œuvre importante que le public est invité à aller découvrir. Titus-Carmel travaille essentiellement par séries, explorant et analysant des motifs ou des formes qu'il s'approprie telle cette Bibliothèque d'Urcée dont il dit qu'elle n'a ni commencement ni fin, une bibliothèque fantome en quelque sorte. Présentée par départements en fonction des techniques utilisées, on parcour sur les deux niveaux de l'exposition : Pastels à la cire. Trous et empreintes. Fusain seul. Ombres. Ecres. Craies. Le public invité au vernissage a su en apprécier toutes les nuances et, a pu en même temps, découvrir le poète qu'est Titus-Carmel qui a donné en signe de remerciement, lecture d'extraits de quelques unes de ses poesies devant un auditoire sous le charme qui l'a acclamé chaleureusement.
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EXPOSITION TITUS CARMEL
vu par le journal LE MIDI LIBRE



Philippe Coquelet, fondateur de cette galerie privée à Montolieu, vous invite à écouter
Lundi 3 août sur France Culture l'émission "Lumières d'août", présentée par Sophie Noleau,
de 12 h 45 à 13 h 30
qui parlera de Gérard Titus-Carmel pour son oeuvre "La bibliothèque d'Urcée".
Cette oeuvre fait l'objet d'une exposition à la Coopérative de Montolieu, centre d'art et de littérature où elle est présentée du 13 juin au 23 août 2009.

La Coopérative a pour vocation la valorisation de l'art contemporain et de la poésie. C'est un vaste espace qui abrite une relation privilégiée entre les arts plastiques, la littérature et la musique. C'est dans ce rapport entre peinture et littérature que "La bibliothèque d'Urcée" naît, "un large trait horizontal jusqu'à la dernière balafre, sur le mur des métamorphoses". Gérard Titus-Carme l met en parallèle le cheminement de sa peinture aux premiers tracés de la construction d'une page d'écriture à venir. Né à Paris le 10 octobre 1942, Gérard Titus-Carmel est un peintre, poète et essayiste français. Il a illustré bon nombre d'ouvrages de poètes et d'écrivains, et a lui-même publié à ce jour une trentaine de livres, essais sur l'art et recueils de poésie.

Site : http://www.lacooperativemontolieu.com/

LE MIDI LIBRE - Édition du samedi 1 août 2009

MUSEE D'ART CONTEMPORAIN DE SERIGNAN


Le Musée de Sérignan


Situé au coeur du centre ville, le musée de Sérignan, inauguré le 23 septembre 2006, est consacré à l'art de notre époque. Symbole de la dynamique culturelle de la Ville, il est le premier musée d’art contemporain de l’Hérault.Sur près de 2 500 m2, le musée présente une collection permanente (Paysagisme Abstrait, Art Conceptuel, Supports/Surfaces, Figuration Narrative, scène artistique actuelle…) constituée principalement de dons d’artistes et des expositions temporaires. Il offre un accès privilégié aux oeuvres dans différents espaces : cabinet d'arts graphiques, espaces d'exposition, salle vidéo, vitrines expérimentales, salon-bibliothèque, librairieboutique. Le musée propose un grand nombre d'activités à destination de tous les publics : visites commentées, conférences, un jeudi/une oeuvre, ateliers pour les enfants, mon anniversaire au musée…Dans le même bâtiment, vous pouvez aussi découvrir le musée de l’attelage et du cheval.


La collection Pierre Alechinsky, Eduardo Arroyo, Per Barclay, Ben, Vincent Bioulès, Christian Bonnefoi, Stéphane Bordarier, Belkacem Boudjellouli, Daniel Buren, Robert Crumb, Antonello Curcio, Dado, Olivier Debré, Marc Desgrandchamps, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Noël Dolla, Bernard Dufour, René Duvillier, Erró, Nathalie Elémento, Serge Fauchier, Dominique Figarella, Roland Flexner, Gérard Fromanger, Patrick des Gachons, Marie-Ange Guilleminot, Fabrice Hyber, Athina Ioannou, Peter Klasen, Wilhelm Klein, Pierre Klossowski, Lionel Laussedat, Philippe Mayaux, Jean Messagier, Piet Moget, Véra Molnar, Côme Mosta-Heirt, Jean Nouvel, Stéphane Pencreac’h, Bernard Rancillac, François Rouan, Chéri Samba, Patrick Saytour, Alain Séchas, Tony Smith, Matias Spescha, Peter Stämpfli, Claude Viallat, Jean-Louis Vila…



Aussi à Sérignan... La Cigalière et le Parc Rayonnant
La Cigalière est une salle de spectacle offrant une programmation pluridisciplinaire (théâtre, danse, musiques, chanson française, cirque…) de jeunes interprètes comme d’artistes de renommée nationale.
A découvrir sur les pourtours de La Cigalière... “Rayonnant”, oeuvre réalisée par Daniel Buren. L’artiste Daniel Buren a aménagé les pourtours de La Cigalière au titre de la commande publique, en collaboration avec l’architecte Nicolas Guillot. Le projet a pris en compte les spécificités de village méridional et de paysage littoral qui caractérisent ce lieu. Depuis le trottoir du village, l’oeuvre se dilate “en éventail” en direction de la plaine biterroise : 170 pylônes en métal ajouré, éclairés de l’intérieur par fibre optique.C’est un véritable spectacle à la tombée de la nuit, lorsque les pylônes prennent des variétés infinies de couleurs.

Site :
www.ville-serignan.fr

Latitude : 43.27889249229526
Longitude : 3.2832813262939453

TITUS CARMEL - EXPO COLLEGE DES BERNARDINS




Exposition Gérard Titus-Carmel


L’exposition est prolongée jusqu’au 9 août 2009


Le Collège des Bernardins présente, de façon inédite, une série de cent soixante œuvres de Gérard Titus-Carmel inspirée de la célèbre Crucifixion du retable d’Issenheim.


Le Collège des Bernardins présente dans la nef Suite Grünewald de Gérard Titus-Carmel, série réalisée de juin 1994 à juin 1996, composée de cent cinquante-neuf dessins et d’une peinture. Cet ensemble, montré dans son intégralité pour la première fois, est inspiré de la Crucifixion du retable d’Issenheim peint par Matthias Grünewald au début du XVIe siècle et conservé au Musée d’Unterlinden à Colmar.
L’artiste se livre à une véritable entreprise de déconstruction de la dramaturgie du tableau, en explorant dans le détail tel ou tel fragment de la scène de la Crucifixion à l’aide de toutes les techniques du dessin : fusain, mine de plomb, craies, pastel, encre, aquarelle, la peinture acrylique et, très souvent, le papier collé. Titus-Carmel propose une suite qui s’offre comme une méditation. La Suite Grünewald devient ainsi, au terme de ce long travail de peinture et de dessin, un véritable chemin initiatique, une interrogation sur les enjeux mêmes de la représentation.
Gérard Titus-Carmel, Suite Grünewald - 15-16 mai 1996, acrylique et papiers collés / Crédit : André Morain, Paris.
Entre figuration et abstraction, Titus-Carmel – qui est aussi graveur et poète – travaille essentiellement par séries, explorant, analysant des motifs qu’il s’approprie, se constituant peu à peu son propre système de références. Il a ainsi réalisé de nombreux ensembles dont Jungles, 2004 ; L’Herbier du Seul, 2005, ou encore Bibliothèque d’Urcée, 2006-2009, pour les plus récents.


Pour en savoir plus :
Collège des Bernardins
20 rue de Poissy- 75005 Paris /
Tel : 01 53 10 74 44


Email http://www.collegedesbernardins.fr/
Horaires : Le Collège des Bernardins est ouvert au public tous les jours de 10h à 18h et le dimanche de 14h à 18h.
La grande nef et l’ancienne
sacristie sont accessibles gratuitement


En lien avec l’exposition :
Parution :
Gérard Titus-Carmel, Suite Grünewald, éditions Collège des Bernardins, 150 pages, 21x 27 cm, ill. couleur, version française.