mercredi 14 mai 2008

ARTOTHEQUE DE CAEN

ARTOTHEQUE DE CAEN

L'ARTOTHÈQUE DE CAEN

Depuis sa création, l'Artothèque de Caen favorise la recherche et le développement dans le domaine de la création contemporaine. Elle assure la diffusion des œuvres auprès des publics et dans le même temps, par son action quotidienne de sensibilisation et de formation, elle fait naître au fil des jours de nouveaux amateurs d'art.

Je vous propose de nous y rendre le vendredi 08 août pour y découvrir une exposition de Philippe Godderidge et d'un de ses acolytes, suivi d'une visite de l'atelier de Philippe à Torteval.

Pour mes élèves en Arts Plastiques... et pour tous les curieux ... remercions Claire Tanguy et son équipe (avec qui nous avons déjà fait connaissance, il y a quatre ans lors d'une co-production d'exposition à Yvetot. )

Je vous renvoie donc vers leur site... qui vous permettra de faire connaissance avec le lieu, ses collections, ses expos en cours et à venir, ses éditions, ... mais aussi un très bon cours pour les GRAVEURS, sur LES TECHNIQUES DE L’ESTAMPE, et surtout, pour TOUS MES ELEVES, un très beau diagramme SUR LES COURANTS ARTISTIQUES ... une vue qui vous permettra de situer dans le temps des mouvements que nous sommes amenés à voir. ( Voir onglet : Médiation).


http://www.artotheque-caen.net/index.php?page=2



Vous trouverez dans le fond de l'Artothèque
qui est à la location,
des oeuvres
d'Ernest PIGNON-ERNEST

Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Il vit et travaille à Paris.
Autodidacte, Ernest Pignon-Ernest collabore à la compagnie de Théâtre Benedetto de 1968 à 1971.
A partir de la fin des années 60, il produit ses premières interventions publiques en collant des images (dessins ou sérigraphies) sur des supports urbains. Ce sera dès lors la caractérisque propre de son travail.
Éphémères, ses œuvres subissent les intempéries et s'exposent à d'éventuels actes de vandalisme.

Artiste engagé, Pignon-Ernest s'attache à évoquer dans ses interventions les laissés pour compte de la société : exclus, émigrés, sans papiers, expulsés, chômeurs, anonymes.
Il prend position pour le droit à l'avortement (1975), dénonce les conditions de travail des ouvriers (1971) et l'apartheid (1975), les massacres de la commune (1971), ou plus récemment le sida en Afrique du Sud.

Libellés :

mardi 6 mai 2008

EXPOS ETE 2008 EN NORMANDIE

MUSEE DES BEAUX-ARTS DE CAEN
17 mai au 31 août 2008

En perspective,


Giacometti
Rencontre avec 15 artistes contemporains



(Georg Baselitz, Louise Bourgeois, Donald Judd, Alain Kirili, Annette Messager...)

Catalogue avec toutes les œuvres reproduites, 96 pages, Editions Fage, 20 euros - En vente à la librairie du muséeEntrée libre et gratuite, Cabinet des estampes



En 2007, un parc de sculptures a été inauguré au cœur du château de Caen, sous l'égide du musée
des Beaux-Arts. Dans ce contexte, le musée donne une place de choix à la sculpture, en 2008, en consacrant deux expositions à l'œuvre d'Alberto Giacometti, sur la proposition et avec la collaboration de la Fondation Alberto et Annette Giacometti.
En perspective, Giacometti se propose d'explorer un des aspects particuliers de l'œuvre du grand sculpteur : ses rapports avec la contemporanéité, une façon d'exprimer le caractère intemporel et universel du créateur. Autour de thèmes définis par les commissaires scientifiques de l’exposition, Véronique Wiesinger, directrice de la Fondation Giacometti, et Thierry Dufrêne, professeur à l’Université Paris X-Nanterre, les sculptures, peintures, dessins, installations et vidéos de plusieurs grands artistes contemporains entrent en résonance avec une sélection d’œuvres de la Fondation Alberto et Annette Giacometti. Empreintes, mutations, mémoire, objets, fragments, répétition, visions et traversées constituent les thèmes majeurs retenus. Autour d’un ensemble significatif d'œuvres de Giacometti, exceptionnellement prêté par la Fondation Alberto et Annette Giacometti, déployé
dans les vastes salles baignées de lumière du musée des Beaux-Arts, sont présentées des œuvres récentes d’artistes internationalement reconnus comme Georg Baselitz, Michel Blazy, Jean-Pierre Bertrand, Louise Bourgeois, Fischli et Weiss, Antony Gormley, Donald Judd, Alain Kirili, Jannis Kounellis, Annette Messager, Dennis Oppenheim, Gabriel Orozco, Javier Pérez, Sarkis, Emmanuel Saulnier, Joel Shapiro venant de collections publiques et privées.


Catalogue avec toutes les œuvres reproduites et commentées, 330 pages, Editions Fage, 25 euros - En vente à la librairie du musée.Tarifs : 3 et 5 euros - Gratuit pour les moins de 18 ans et pour tous chaque premier dimanche du moi


17 mai au 31 août 2008

Giacometti, Leiris et Iliazd

Portraits gravés

Organisée sur la proposition et avec le concours de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, l'exposition rassemble les gravures que Giacometti réalisa pour Vivantes cendres, innommées de Michel Leiris et pour Sentence sans paroles d'Iliazd, deux recueils de poèmes parus en 1961 comptant parmi les plus importantes contributions de l'artiste au livre illustré d'après-guerre.Évoquant la profonde crise traversée par Leiris et sa tentative de suicide en 1957, les gravures de Vivantes cendres, innommées constituent un remarquable témoignage de l'amitié qui lia l'écrivain et l'artiste. Au cours de ses visites régulières à l'appartement du quai des Grands-Augustins, Giacometti dessine son ami convalescent et porte un regard circulaire sur la chambre, s'attardant sur quelques éléments du décor. Conduit par une exigence impérieuse, il multiplie les portraits de Leiris, le montrant alité, de face ou de profil, et grave plusieurs fois un même motif, le plafond esquissé depuis le lit, le chandelier saisi en gros plan ou encore tel meuble vu en contre-plongée. Cinquante-deux eaux-fortes verront ainsi le jour entre 1957 et 1960 dont treize seront retenues pour l'édition, les autres faisant l'objet d'un tirage plus confidentiel.Quand Iliazd, poète, critique et surtout l'un des grands éditeurs d'art du XXe siècle, lui demande de graver le frontispice de son recueil de sonnets Sentence sans paroles, Giacometti, entreprend de même plusieurs approches successives, croquant sur le vif treize portraits différents de l'auteur. N'ayant gardé qu'une image pour l'édition de 1961, Iliazd décide de réunir les autres dans un portfolio, publié l'année suivante sous les titre Les Douze portraits du célèbre Orbandale.La présentation complète des gravures et des plaques de cuivre de ces deux séries méconnues, provenant toutes de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, est en soi un événement exceptionnel. Elle sera, après l'exposition récente de la Bibliothèque nationale de France, l'occasion de découvrir Giacometti sous un jour nouveau et d'entrer au cœur de sa création graphique.


DANS LE CADRE DE CETTE EXPOSITION,
ET POUR PREPARER CELLE A VENIR AVEC L'ARTISTE BAS-NORMAND PHILIPPE GODERRIGDE


JE VOUS PROPOSE TROIS VISITES
VENDREDI 8 août
- EXPOSITION GIACOMETTI au MUSEE DE CAEN
-EXPOSITION GODDERIDGE à L'ARTOTHEQUE
- VISITE DE L'ATELIER DE PHILIPPE GODDERIDGE à TORTEVAL
et une SOIREE A CAEN

pour voir :
"Un homme parmi les hommes"


Dans le cadre de Caen soirs d'été, le musée des Beaux-Arts propose une projection en plein air, à 22H 30, sur les pelouses du château, de ce documentaire que Jean-Marie Drot consacre à Giacometti.
Accès libre - pas de réservation