vendredi 21 novembre 2008
Philippe Godderidge
Voir Blog de l'atelier Sculpture - modelage
ou site Galerie DUCHAMP
www.galerie-duchamp.fr
dimanche 16 novembre 2008
JARDINS D'ARTISTES
ET MAINTENANT PASSONS AUX MERVEILLEUX :
LES JARDINS !!
Jardins Albert Kahn | ||||||||||
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Ce jardin, c'est d'abord un rêve, celui d'Albert Kahn (1860-1940), banquier excentrique et voyageur humaniste. Au fur et à mesure que sa fortune grandissait, Albert Kahn a financé sur ses propres deniers ce parc de 4 hectares qui se veut la vision d'une Terre réconciliée où les civilisations cohabitent en harmonie. Ici, les roses se mêlent aux arbres fruitiers, le jardin anglais côtoie la folle forêt vosgienne, le jardin français s'ouvre sur des pavillons japonais où se tiennent régulièrement les traditionnelles cérémonies du thé... Un monde idéal à portée de métro, une oasis de poésie végétale en plein coeur de la ville. Adresse : 14, rue du Port 92100 Boulogne-Billancourt Ouverture : tous les jours sauf le lundi (fermé en hiver). Horaires :11H–19H de mai à septembre ; 11H–18H d'octobre à avril
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Acquise en 1860 par Martial Caillebotte, père de Gustave Caillebotte, cette élégante maison à l’italienne, au bord de l’Yerres, avec son parc paysager à l’anglaise, ses jardins potager et fleuri, est une invitation au voyage dans le temps et dans l’espace.
Le domaine, aménagé au début du XIXe siècle, était la résidence de campagne du célèbre peintre, de 1860 à 1879. Pendant ses séjours, l’artiste réalise ses plus belles toiles, en plein air, dans le parc et sur la rivière.
L’atmosphère raffinée et l’intimité de cette demeure bourgeoise, ainsi qu’une exposition sur Gustave Caillebotte, permettent aux visiteurs de découvrir la vie et l’œuvre de ce peintre mécène.
Les jardins entretiennent de belles relations avec la peinture, ils l’inspirent et tantôt s’en inspirent. Si les toiles de Claude Monet témoignent des jardins de Bordighera, aujourd’hui disparus, celles de Gustave Caillebotte motivent et inspirent la recréation du paysage, après que celui-ci ait été pendant un temps rendu à la friche.
Même si, dans sa peinture, Gustave Caillebotte s’attachait à retranscrire des moments de vie, en une nature sans falbala, ses toiles sont aujourd’hui précieuses pour retrouver l’esprit de ce jardin. Peu à peu, grâce à son œuvre, certains éléments entiers du parc peuvent être recréés. La rivière anglaise avait totalement disparu.
Aussi, après de longues recherches, c’est au paysagiste Louis Benech qu’a été confiée la tâche de la restituer. L’eau pénètre à nouveau dans le parc, elle miroite au milieu des berges savamment plantées, mi-sauvages mi-domestiques. L’Yerres et ses berges longent le parc. Canoter sur son cours, c’est retrouver, un moment, l’esprit des toiles qui nous parlent de dimanches heureux au bord de l’eau.
Le privilège de cet endroit est d’être planté d’arbres magnifiques plus que centenaires, et d’offrir ces 10 hectares en plein cœur de la ville. Les habitants le traverse pour rentrer chez eux, et l’ancien potager, rendu il y a quelques années à lui, est devenu aujourd’hui un lieu associatif.
Cet endroit a bercé l’adolescence de Gustave Caillebotte. C’est là qu’il a probablement fait ses premiers pas en peinture et découvert l’art de marier la lumière et les couleurs. Les toiles peintes ici sont heureuses. Et c’est justice qu’aujourd’hui, ce soit la notoriété du peintre qui motive la remise en beauté de cet endroit.
Adresse :
Parc de Caillebotte - 6, rue de Concy - 91330 Yerres - Tél. : 01 69 48 93 93 - VOIR SITE WEB -
Ouvert tous les jours de 9 h à 20 h du 1er août au 30 septembre, à 18 h du 1er octobre au 31 octobre, à 17 h 30 du 1er novembre au 31 mars, à 20 h 30 du 1er avril au 30 mai, à 21 h du 1er juin au 31 juillet.
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QUELQUES PETITS MUSEES PARISIENS
MUSEES A VOIR
• Musée Bourdelle
• Musée Cernuschi
Le musée Cernuschi, inauguré en 1898, est l’un des plus anciens musées de la Ville de Paris. Deuxième musée d’art asiatique en France et cinquième musée d’art chinois en Europe, il jouit d’un statut international que peu d’institutions muséales de la Ville de Paris possèdent. Sa fréquentation, d’environ 60 000 visiteurs par an, le place au sixième rang des musées municipaux. Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur Henri Cernuschi (1821-1896) à l’orée du Parc Monceau, le musée propose à ses visiteurs une promenade esthétique de haute qualité à travers l’art chinois, des origines au XIVe siècle. La collection comporte plusieurs chefs-d’oeuvre d’un niveau mondial. 7 avenue Vélasquez - 75008 Paris - Tél : 01 53 96 21 50, |
• Musée de la Vie Romantique
Au coeur du quartier de la nouvelle Athènes, le numéro 16 de la rue Chaptal, dans le IXe arrondissement, connu sous le nom d'hôtel Scheffer Renan, abrite depuis 1987 le musée de la Vie Romantique.
Le nom de "Nouvelle Athènes" a été donné par Dureau de la Malle (le 18 octobre 1823), journaliste au Journal des Débats, à un lotissement entrepris au XIXe siècle dans l'ancien quartier des Porcherons; quartier des guinguettes et des cabarets au milieu des champs et des vergers. Ce nom fait référence à la grécomanie ambiante.
C'est dans cet ensemble homogène d'immeubles bâtis entre 1820 et 1850 que choisit de vivre un grand nombre d'écrivains, d'acteurs, de musiciens et de peintres qui formèrent l'élite du mouvement romantique parisien.
Hôtel Scheffer-Renan -16 rue Chaptal - 75009 Paris - tél. : 01 55 31 95 67
•Musée Zadkine
Artiste d'origine russe, émigré à Paris en 1908, Ossip Zadkine vécut et travailla dans cette maison-atelier de 1928 à sa mort, en 1967. La collection, riche de plus de 400 sculptures, autant d'oeuvres sur papier, gouaches, dessins et photographies documentaires, retrace toutes les périodes de création du sculpteur. | |
100 bis, rue d'Assas - 75006 Paris - Téléphone : 01 55 42 77 20 |
• Musée Gustave Moreau
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ET MAINTENANT UNE LISTE D'AUTRES MUSEES
• Musée Carnavalet - Histoire de Paris
• Musée Cognacq-Jay
• Musée du Compagnonnage
• Musée Curie (Institut du radium)
• Musée Jean Moulin
• Musée du Parfum-Fragonard/Théâtre musée des Capucines-Fragonard
• Petit Palais, Musée des Beaux Arts de la Ville de Paris
• Musée de la Préfecture de Police
• Maison de Victor Hugo
• Musée Hébert (fermé)
• Musée Henner (fermé)
• Musée de la Légion d'Honneur et des Ordres de Chevalerie
• Musée du Louvre
• Musée du Moyen Âge (Thermes de Cluny)
• Musée de l'Orangerie
• Musée d'Orsay
• Musée Picasso
• Cité de l'Architecture
• Musée du Quai Branly
• Musée Rodin
Gratuits tous les jours, toute l'année
• Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris
• Maison de Balzac
• Musée Bible et Terre Sainte
• Gratuits le 1erdimanche de chaque mois, toute l'année
• Musées de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris
• Musées des Arts Asiatiques – Guimet
• Musée Delacroix
QUELQUES BONNES GALERIES PARISIENNES A VOIR
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vendredi 14 novembre 2008
MUSEE MAILLOL - Expo SERAPHINE
Séraphine de Senlis:
L'expo après le film
Humble femme de ménage , de son vrai nom Louis, SERAPHINE DE SENLIS est dévorée par l'envie de peindre, cette fameuse nécessité intérieure dont parlait KANDINSKY à propos de tout artiste gagné par le vrai désir de création. Or c'est dans cette ville de Senlis , où baigne encore un climat gothique, que l'esthète et collectionneur allemand Wilhelm UHDE découvre le talent et la personnalité de celle qui était sa femme de ménage. Uhde est stupéfait par la puissance, l'ampleur et surtout l'intensité qui se dégage des compositions florales peintes par Séraphine . Si elle rejoint la famille des pientres primitifs par la manière dont on la désigne, sa peinture entre elle aussi dans ce monde étrange du primitivisme. Uhde voit dans ses oeuvres l'expression du primitivisme moderne, c'est-à-dire la puissance de représenter le monde de l'inconscientlibéré de toute école, de tout académisme ou de toute filiation.
Alors que " SERAPHINE ", le film de Martin Provost, est sorti le 1er Octobre 2008, ( voir bas de page ) le Musée Maillol dédie une exposition à Séraphine de Senlis, cette modeste bonne qui, à l'âge de 42 ans, entendit une voix lui commandant de peindre. Ses quelques 80 toiles sont disséminées, notamment au MUSEE D'ART NAÏF DE NICE.
La Fondation Dina Vierny, en possédant 8, a choisi de les dévoiler aux côtés de 9 autres, à l'occasion de cette actualité cinématographique.
C'est son employeur, Wilhem Uhde, qui découvrit le talent caché de cette autodidacte qu'on classe parmi les primitifs. D'origine allemande, fixé en France en 1903, Uhde avait découvert immédiatement le Douanier Rousseau, ainsi que Braque et Picasso, qu'il encourageait et dont il achèta les toiles dès 1905. Il organise des expositions de peintres français modernes à Zurich, à Berlin et à New York. Après sa collection de Cubistes, il se tourne vers les « naïfs ».On lui doit notamment la mise en valeur de Louis Vivin, et biensur celle de Séraphine, dont il découvre la production quasi clandestine, de tendance mystique ; il favorise, par tous les moyens, son travail et la secourt après son internement en 1930. )
Séraphine au Musée Maillol
Le Musée Maillol propose une exposition des œuvres de l’artiste incarnée au cinéma par Yolande Moreau, depuis le 1er octobre 2008 et jusqu’au 5 janvier 2009.
Celle que l’on appelait Séraphine de Senlis, ou Séraphine tout court, était une humble femme de ménage dévorée par l’envie de peindre. Dans la ville de Senlis, l’esthète et collectionneur allemand Wilhelm Uhde découvre le talent et la personnalité de celle qui était sa femme de ménage et l’auteur de compositions florales dont l’intensité ont marqué son "patron". Uhde voit dans ses œuvres l’expression du primitivisme moderne, la représentation d’un monde de l’inconscient libéré de toute école, de tout académisme ou de toute filiation.
Séraphine était autodidacte, elle faisait ses couleurs elle-même. Uhde lui organisa des expositions et la fit entrer dans l’histoire de la peinture moderne. Le musée Maillol possède dans ses collections un fonds important réuni par Dina Vierny des œuvres de Séraphine et propose au public, spectateurs du film ou autres, de découvrir l’œuvre de cette artiste encore relativement méconnue.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Maillol, 61 rue de Grenelle - Paris 7e
Ouvert tous les jours sauf le mardi et les jours fériés, de 11h à 18h.
Tél : 01 42 22 59 58
Métro : Rue du Bac
A voir ensuite
Séraphine ... le film
Biographie, France, 2h05, 2007 Réalisé par Martin Provost, scénario de Martin Provost, Marc Abdelnour
Avec : Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent, Geneviève Mnich, Nico Rogner, Adélaïde Leroux
La vie de Séraphine de Senlis, née en 1864, devenue tour à tour bergère, puis femme de ménage et enfin peintre avant de sombrer dans la folie en 1905.
D’une famille de magistrats rigoristes, le jeune Uhde fit des études de droit en Prusse. Déprimé, il eut la chance que le médecin lui conseille d’aller en Italie où il eut la révélation de ce que pouvait être la vie puis, plus encore à Paris. Sa bourse s’épuisant, il s’aperçut qu’il pouvait vivre, modestement, en achetant et revendant des œuvres d’art. C’est ainsi qu’il découvrit un tableau de Picasso qu’il présenta à Kahnweiler, Dufy, Braque, le douanier Rousseau dont il organisa la première exposition.
Contraint de rentrer en Allemagne à la déclaration de guerre, sa collection est confisquée par le gouvernement français. À la fin de la guerre, il s’engage dans des mouvements de jeunesse, luttant pour le pacifisme. Il revient en France en 1924 avec son ami, le peintre Helmut Kolle. Sa collection, confisquée, avait été bradée en même temps que celle de Kahnweiler en 1921. Sans moyens pour continuer à soutenir ses amis les peintres dont les prix avaient singulièrement augmenté, il organise d